Un lit de grand !

Votre enfant marche, va sur le pot, parle, bref, il est loin, le bébé de cinquante centimètres ! Peut-être allez-vous profiter de la rentrée pour changer ses habitudes de coucher et investir dans un « lit de grand ». Votre budget pourra varier du simple au… décuple.

Si vous devez changer de lit, suivez les conseils d’Ecotidien pour que cet investissement se vive en douceur pour votre enfant et pour votre porte-monnaie.

Les lits dits « de transition » — Ce type de lits a été conçu exprès pour les enfants de dix-huit mois à trois ans. Très pratique pour les tout petits, il permet de s’habituer aux lits sans barreaux tout en offrant la sécurité des barrières sur les côtés. Il représente tout de même un très gros investissement pour une faible durée (350 euros, prix moyen constaté, et une durée d’utilisation de deux ans environ). Notre conseil : optez pour ce lit uniquement si vous avez plusieurs enfants d’âges rapprochés, qui se le passeront ainsi plusieurs années. Attention : la plupart se limitent aux enfants de moins de quinze kilos.

Les lits « enfant » ou « junior » — Ce sont les plus classiques et les plus économiques. À partir de 45 euros en contreplaqué dans les magasins de meubles en kit, et jusqu’à 500 euros pour les modèles en bois des magasins spécialisés ou design. Notre conseil : vérifiez que le sommier est bien vendu avec. La mésaventure est plus fréquente qu’il n’y paraît.

Les lits « modulables » — Le lit modulable a une taille variable, comme son nom l’indique. Il peut mesurer de un à deux mètres, ce qui permet de l’adapter à la taille de l’enfant depuis ses deux ans jusqu’à sa majorité. En achetant ce lit, vous pouvez vous dire « Je suis tranquille pour quinze ans ». Mais rapidement, le meuble peut se casser ou l’enfant peut s’en lasser (un combi princesse, à trois ans c’est adorable ; à dix-sept ans pour réviser le bac avec ses copines, nettement moins). Notre conseil : si vous l’achetez, mettez-vous en tête qu’il ne durera pas le nombre d’années indiqué sur la boîte. Attention aussi aux lits « combi », faisant partie d’un ensemble armoire-bureau-lit : si l’un des éléments s’endommage, vous devrez vous traîner une chambre dépareillée.

Les lits « une place » — Prévus pour les adultes qui dorment seuls, ces lits conviennent aussi aux enfants. Ils ont l’avantage d’être peu coûteux (souvent moins chers que les lits enfant). Notre conseil : prenez bien les mesures ! Il serait dommage d’avoir un lit 90 × 190 et un matelas 90 × 200 dont vous ne pourrez rien faire… Pour info, la plupart des draps « enfant » sous licence (Toy Story, Hello Kitty, etc.) ne sont disponibles qu’en 190.

Les lits « matelas » — De nombreux parents optent pour un simple matelas déposé par terre, à même le sol. Cette solution présente plusieurs avantages : si l’enfant tombe pendant la nuit, il ne se fait pas mal, grâce à la faible hauteur. Il n’a pas à grimper ou escalader et peut se lever ou se coucher comme il le souhaite sans vous réveiller. Mais ce lit improvisé a aussi des aspects négatifs, notamment la poussière. À quelques centimètres du sol, votre enfant la respire en effet à plein poumons. À déconseiller, donc, aux asthmatiques et aux enfants allergiques aux acariens. « J’ai installé deux matelas par terre pour mes deux fils, ils adorent faire des cascades dessus. Je recommande ce système lit-aire de jeux », indique Régis, quarante et un ans, père de deux enfants.

Les lits « superposés » — Vous avez deux enfants d’âges rapprochés ou des jumeaux et vous souhaitez gagner de la place ? Les lits superposés peuvent être une solution, mais… pas avant l’âge de six ans, d’après les normes en vigueur. Avant cet âge, les risques de chute depuis le lit du haut mais aussi depuis l’échelle sont fréquents. En revanche, les lits superposés ont l’avantage du prix : 210 euros (prix constaté en vente par correspondance) contre 360 euros les deux lits simples. Notre conseil : si vous tenez aux lits superposés mais que vos enfants sont trop petits, vous pouvez les utiliser comme deux lits simples en les installant sur le sol et les remonter quelques années plus tard.

Marlène Schiappa

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