Cancers, Acouphènes, Migraines, Leucémies… Pour Nombre De Spécialistes, Nos Téléphones Portables Ne Sont Plus Des Objets Anodins. Les Ondes Seraient En Effet Nocives Pour La Santé De L’homme. Rencontre Avec Deux « Wifi-Phobiques », Qui Ont Préféré Prévenir Que Guérir. Par Juliette Speranza.

Ce sont deux jeunes parents comme les autres. Enfin, presque. Un jour, Samir et Aurélie ont pris leurs progénitures sous le bras et ont quitté la capitale. Ce qui les a fait fuir ? Pas le métro, pas la foule mais… Les ondes. Sont elles vraiment dangereuses ? Le gouvernement met-il tout en œuvre pour nous préserver d’éventuels dommages physiques ?

Militants d’une association qui dénonce les méfaits des ondes électromagnétiques, Samir et Aurélie ont quitté Paris à la naissance de leur deuxième enfant. « Nous cherchions une zone blanche, mais ça n’existe presque plus en France ! » déplore Aurélie. Une zone blanche, c’est une zone sans rayonnement. Il y en a évidemment très peu : 98 % du territoire de métropole est simultanément couvert par les trois opérateurs principaux (c’est alors une zone noire). Seuls 0,18 % de la population qui ont la “chance” (du point de vue d’Aurélie), de vivre dans une zone blanche, le plus souvent à la montagne.

Installés dans un petit village le plus loin possible de toute antenne relai, Samir et Aurélie continuent de militer à distance et s’offusquent si l’on en vient à mettre en doute le sérieux de leurs craintes : « En Belgique, un scientifique a exposé des rats deux heures par jour pendant l’équivalent d’une vie humaine à des ondes électromagnétiques dont l’intensité était « aux normes internationales ». Le résultat ? Doublement de la mortalité. Nous ne sommes pas des plaisantins, il est grand temps de réagir. »

Ce que les associations dénoncent, ce sont toutes les ondes électromagnétiques, qui émanent par exemple de nos téléphones portables « Tout le monde, y compris 75 % des 12-17 ans, possède un téléphone portable, et pourtant l’exposition à leurs ondes est plus que dangereuse ! D’autant plus que personne ne prend la peine d’éteindre son téléphone quand il ne s’en sert pas. » Il y a le portable, mais il y a aussi le wifi, dont l’utilisation semble à Aurélie plus qu’aberrante : « Tous les gens que je connais s’obstinent à utiliser le wifi lorsque leur ordinateur est en permanence au bureau.”

Avec plus de 82 % d’utilisateurs de portables et près de 50 000 antennes relais sur le territoire national, il y a de quoi alimenter les craintes. D’autant plus que les associations qui préconisent un maximum de 0,6 volts par mètre voient rouge devant les 58 volts par mètre autorisés en France….
Les conseils qu’Aurélie et Samir peuvent nous donner ? « Tout d’abord, commence la jeune femme, ayez conscience qu’un micro-onde n’est pas inoffensive. Privilégiez les SMS, éteignez votre wifi et tenez-vous le plus éloigné possible des appareils néfastes. Ne dormez jamais à moins d’un mètre de votre téléphone, attendez que votre correspondant ait décroché pour mettre le téléphone à votre oreille et ne le rangez pas dans une poche. » Enfin, il existe des sites pour mesurer gratuitement votre taux d’exposition. Il suffit, pour amorcer la démarche, d’un courrier à votre opérateur.

Depuis trois ans, Ecotidien vous parle régulièrement d’un phénomène émergent : les mariés sponsorisés. Barbara, future épouse de Bernard, a accepté de nous raconter comment elle a réussi à médiatiser son mariage et à attirer des sponsors pour l’ensemble des prestations…

Barbara et Bernard, c’est une belle histoire. Barbara est déjà maman d’une petite Charlotte, onze ans aujourd’hui, quand elle rencontre Bernard, brocanteur. Le couple emménage rapidement ensemble et donne naissance à une petite fille, Rebecca. Quelques années plus tard, Bernard souhaite officialiser son amour pour Barbara. En voyage à Rome, il demande à Charlotte l’autorisation d’épouser sa maman. Émue aux larmes, Barbara voit l’histoire de sa famille recomposée prendre un nouveau tournant. Fonctionnaire, elle vient de suivre une formation sur la levée de fonds. Alors qu’elle imagine le déroulé du mariage idéal, une idée germe dans son esprit : pourquoi n’appliquerait-elle pas ce qu’elle vient d’apprendre à sa vie privée ?

Barbara décide alors de faire financer intégralement son mariage. Pour intéresser les sponsors, il lui faut un support médiatique, du storytelling (raconter une histoire de façon à la rendre « vendeuse ») et un plus produit. Elle se demande quelle est la valeur ajoutée de son mariage, en comparaison avec les précédents mariages sponsorisés, et trouve une réponse dans la religion. Son fiancé est juif marocain, tandis qu’elle-même est juive d’Europe de l’Est. Leur union sera donc baptisée : « Le 1er mariage juif sponsorisé ». Le storytelling, ils l’ont grâce à leur famille recomposée dans laquelle des milliers de Français pourront se reconnaître. Reste le support médiatique…

Barbara part donc à la conquête du net. Elle ouvre un blog, un site vitrine digne d’une entreprise officielle, et noue des partenariats avec Judaïques FM et le magazine Alliances. Ils acceptent de couvrir son aventure et sa recherche de prestataires. Ces passages médias assurés, elle peut partir à la recherche de sponsors. Et ils ne tardent pas à donner leur accord, convaincus par le véritable plan marketing mis en place et par la personnalité dynamique de Barbara.

Pourtant, d’emblée, faire sponsoriser son mariage n’est pas un concept très populaire. Pour Marine, Niçoise mère de deux enfants, le mariage n’est pas une priorité. Et le jour où ça le deviendra, hors de question de se faire sponsoriser. Pourtant, attirer des partenaires ne serait sans doute pas difficile pour cette blogueuse, qui dispose déjà d’un lectorat fidèle. Mais elle juge sévèrement la pratique : « Je trouve ça hyper vulgaire, kitsch et beauf ! » Les slogans publicitaires « fluos », les séances photos devant les logos de marques, pour Marine, c’est incompatible avec le côté sacré d’un mariage, religieux ou pas.

« Je me suis mariée cette année, je n’aurais jamais envisagé ce mode d’organisation », confie aussi Esra. Pour elle, outre le stress de gérer les sponsors – stress supplémentaire dont une future mariée n’a pas besoin – on finit par organiser son mariage comme un événement professionnel et publicitaire, par l’agencer. « J’ai préféré faire un mariage simple à mes frais qu’un feu d’artifice écrivant dans le ciel “sponsorisé par…” » renchérit Laurence, mariée l’an dernier. « C’était un mariage intime, je n’ai pas invité certains membres de ma famille ou de mes amis, ce n’est pas pour voir autour de nous les financeurs… »

Car les sponsors ne se contentent pas d’envoyer un cadeau. Barbara n’étant pas Madonna, qu’elle porte une robe de telle marque ou soit vue avec une bague de telle autre n’aura, a priori, aucun impact sur leurs ventes. Alors la future mariée met le paquet : soirée à domicile en l’honneur des sponsors, citations dans toutes ses chroniques et parutions presse, liens et logos mis en avant sur son site et sur son blog… Elle communique évidemment beaucoup via Facebook et poste les photos de ses partenaires un peu partout en ligne. « Sans sponsors, on se serait mariés quand même, mais grâce à eux, on peut s’offrir et offrir à nos invités une cérémonie inoubliable », souligne-t-elle. Elle rétorque à ceux qui pointent du doigt le manque de pudeur de la démarche : « L’intimité, je l’ai chez moi, avec mon futur mari, ma famille, ce que nous vivons ensemble. »

Avec un nombre croissant de sponsors (deux partenaires médias, la bague, la robe, la tenue, le traiteur, les faire-part, la décoration, les cadeaux d’invités, la voiture louée, etc.), difficile pour chacun d’être visible. « Si, si, chaque partenaire bénéficie d’une bonne visibilité », assure pourtant Barbara, qui s’applique à les promouvoir, les citer, envoyer leurs liens et les faire passer dans l’émission de radio qui la suit. Quant à savoir si l’opération s’avère rentable, c’est un peu tôt pour le dire : « Accompagner Barbara dans son mariage, c’est une visibilité pour moi et surtout un plaisir », assure Stéphanie Rivier, l’une des sponsors (elle fournit le papier des faire-part), sollicitée par la graphiste ayant conçu les faire-part, toujours gratuitement par le biais du sponsoring. Elle a immédiatement donné son accord et joue le jeu en mettant Barbara en relation avec de nouveaux sponsors et médias. Un mariage pas si gratuit que ça au regard de l’énorme charge de travail qui pèse sur Barbara : « Jamais je n’aurais été capable de gérer tout ça. Barbara s’est transformée en chef de projet, wedding planner, chargée d’événementiel, attachée de presse… » Espérons qu’il lui reste de l’énergie pour mettre sa plus belle casquette : celle de mariée.

Elles ont la réputation de gagner des salaires très confortables en restant chez elles. Mais la réalité est beaucoup plus compliquée… Combien gagne une nounou ?

Un besoin d’avoir fait de longues études pour bien gagner sa vie. Claudine, 56 ans, gagne autour de 2400 euros net par mois, autant, voire plus que le salaire d’un enseignant. Claudine est assistante maternelle agréée. Chaque jour, trois enfants, dont un bébé, viennent animer son domicile situé en proche banlieue parisienne. Payée entre 800 et 850 euros pour chaque petit, Claudine en a la responsabilité de 9 h 30 à 18 h 30, cinq jours par semaine. « Quand les enfants sont malades, cela peut baisser à 700 euros. » Une nuance sur laquelle elle insiste. Comme si elle devait presque s’excuser de bien gagner sa vie… Pourtant, avoir la charge même temporaire d’enfants est un travail à part entière. D’ailleurs, une fois les bambins récupérés par les parents, Claudine doit anticiper tous leurs besoins. Draps, jouets, matelas, biberons, l’ensemble des frais engrangés par son activité sont à sa charge. Et les montants varient d’un mois à l’autre, de 0 euros à 50 euros, voire plus. « J’ai acheté des jouets récemment soldés à 50 %. Pour les biberons, souvent, je les achète par lots. C’est moins cher »¸ précise-t-elle.

Autre poste budgétaire, les frais d’entretien quotidien type électricité, eau, nourriture. « Nous nous mettons d’accord avec les parents au moment de signer le contrat. Je reçois 6 euros par jour et par enfant. Chez d’autres nounous, ils peuvent monter à  12 euros… » 6 euros, donc, pour la dédommager de l’électricité et de l’eau courante qu’elle va utiliser dans la journée pour un enfant.
Si elle peut garder ces trois enfants, c’est que son appartement le lui permet. Car en matière d’accueil, les conditions d’obtention de l’agrément sont drastiques. Certificat médical, copie du livret de famille, casier judiciaire ainsi que celui des occupants du domicile, évaluation du logement. Rien n’est laissé au hasard. La sécurité des enfants, avant tout. Claudine, mère de deux garçons et d’une fille, remplissait bien les conditions.

« J’avais des jumeaux et une fille, mais aujourd’hui, ils sont installés. » Alors, elle s’est dite que c’était le moment pour elle de demander un agrément auprès du conseil général de son département. Une fois, les conditions d’hébergement des enfants et son dossier validés, un agrément lui a été délivré. « Mon mari est moi disposons d’un F4 avec une superficie de 95 m² ce qui me permet d’accueillir trois enfants. » Du coup, ils sont reçus dans des conditions optimales, une chance pour les parents. « J’ai transformé une chambre en salle de jeux et l’après-midi, je peux facilement les faire dormir chacun dans une chambre. » Une crèche à domicile, en somme.

Si Claudine et son mari ont la chance d’occuper un tel espace, c’est qu’ils sont logés en HLM. Pour 420 euros pas mois de loyer, le couple peut profiter d’un appartement à quelques encablures du métro. Son époux, à la retraite, touche 1500 euros par mois. Le couple s’en sort plutôt bien, mais ne cède pas vraiment aux folies. Propriétaire d’une voiture achetée comptant, Claudine avoue en limiter l’usage. « On s’en sert pour les vacances. » Et d’ajouter, « je refuse d’emmener les enfants… Par prudence. » Côté carburant, le portefeuille ne souffre pas. « Je fais un plein pour 50 euros et cela nous tient plus d’un mois. »  Son mari, plutôt stratège, veille à revendre son véhicule assez régulièrement, histoire de « ne pas trop perdre d’argent. »

Comme 96 % des Français*, Claudine a un téléphone mobile. « L’abonnement ne me coûte pas cher, 25 euros par mois. » Le couple a aussi des loisirs, mais là aussi, la mesure et les astuces priment. « Samedi, je vais voir une comédie musicale avec mon mari. » 60 euros la place. Un nouveau plaisir pour elle.  « Avant, je ne sortais pas beaucoup. Mon temps allait surtout à mes enfants… »  Pour autant, le couple n’a pas prévu de budget mensuel. C’est un peu en fonction des possibilités. « Il y a des mois où l’on ne fait rien. La prochaine sortie, ce sera en avril pour voir le Roi Lyon. » Pourquoi aussi loin ? Pour l’instant, la place est à 100 euros. Côté vacances, le couple a prévu un séjour à la neige. Un voyage programmé depuis l’été. « On a mis des sous de côté depuis plusieurs mois. »  Coût de la semaine à la montagne ? 600 euros avec transports. Je ne skie pas, ce seront des ballades. Pas de forfaits ou d’équipement à payer, donc. L’été, les économies aussi sont de mise. « On descend dans le sud voir la famille et mon frère nous prête sa caravane. On s’en sort pour environ 800 euros pour quatre semaines. » Difficile de faire mieux.

Une nécessité pour Claudine qui gagne pourtant correctement sa vie. D’autant qu’elle prépare sa retraite. Les nounous font une déclaration fiscale spécifique. « Nous avons un dégrèvement sur nos revenus. En gros, ma retraite sera calculée sur une moitié de salaire. » Résultat, elle est contrainte d’épargner une somme plutôt élevée. « Je mets environ 800 euros de côté… Les bons mois avant d’ajouter, on n’est bien payé, mais il y a une contrepartie… »

Neuf mois après la création de ce concept à paris, écotidien a testé pour vous le sandwich « cheap and best ».

Chiffonnade de jambon blanc, beurre salé, concombre, fromage frais, menthe, tarama, sauce citronnée ou encore œuf mimosa, concombre, tartare de tomates… Ces garnitures qui donnent l’eau à la bouche, on les trouve dans les sandwiches à 1 euro. À ce prix-là, c’est en réalité un mini-sandwich qu’on déguste (13 cm). Mais le concept est plutôt séduisant. « À l’origine, on s’est demandés ce qu’on pouvait avoir pour 1 euro. Et en fait pas grand-chose ! C’est à partir de ce constat qu’on s’est lancé le défi de faire un sandwich à un euro », explique Tania, manager. Et si le pari est en train d’être réussi, c’est au prix d’une négociation drastique avec les fournisseurs et d’une réduction significative des marges.

Pourtant, ces sandwiches n’ont rien à envier à leurs homologues des autres snacks. Le choix est limité à six produits, certes, mais l’originalité est là.  « Au début, je suis venu par curiosité. Mais je reviens de temps en temps, ça fait un repas pas cher qui permet de varier les goûts. C’est sympa », se réjouit Christophe. « Moi, ce qui me plaît, ajoute Sophie, une habituée, c’est la fraîcheur et l’originalité des ingrédients. C’est, contre toute attente, plus élaboré que les sandwiches traditionnels. »

Les sandwiches sont préparés sur place à la demande avec des ingrédients frais. Comme le fromage-concombre-menthe. Une valeur sûre qui remporte chaque jour un succès fou. Excellent et très rafraîchissant en dépit du pain tiède. Cuit sur place (c’est un des bémols : il arrive congelé) en fonction du nombre de clients, il était encore chaud quand on m’a servi mon sandwich. Dommage, mais pas de quoi couper l’appétit !

La qualité du pain n’est pas extraordinaire, mais ça passe très bien et pour le prix, c’est imbattable. Deuxième best-seller : le parisien amélioré (chiffonnade de jambon blanc-beurre salé). Pas de surprise pour ce classique : c’est simple. Cela pourrait ressembler aux sandwiches faits à la maison, pour un coût équivalent et sans le souci de la préparation !

Même les sandwiches les plus chers restent une affaire tant les associations de goûts sont innovantes. Pour un ou deux euros de plus, on peut varier les plaisirs en optant pour un second sandwich (2 ou 3 euros).  Un prix qui permet de goûter à des ingrédients plus recherchés : sauce coco-citron, smoothie de figues ou d’avocat, crevettes, tartare de saumon, etc. On apprécie particulièrement les feuilles de roquette dans presque toute la gamme à 2 et 3 euros. Un vrai régal.

À 3 ou 4 euros le repas, la note reste très abordable et laisse même un peu de place pour un dernier petit sandwich beurre/carré de chocolat pour le goûter. De bon augure, car ces petits sandwiches, s’ils sont goûteux, ne sont pas très copieux.

Le gros point noir d’un déjeuner dans cette sandwicherie : le tarif low cost ne s’applique qu’aux sandwiches. Les formules ne sont pas franchement avantageuses, et mieux vaut venir avec sa gourde ou attendre le retour au bureau pour étancher sa soif : la petite bouteille d’eau coûte deux euros. Autre souci pour les clients, la rançon du succès : l’enseigne installée dans le IX<sup>e</sup> arrondissement de Paris ne désemplit pas aux heures de pointe et il faut compter vingt minutes d’attente.

Malgré tout, le rapport qualité/prix est excellent et cette adresse mérite de figurer dans vos agendas.
Le concept fait d’ailleurs déjà des envieux. « Nous avons eu 500 demandes de franchise dans toute la France et même à l’étranger depuis l’ouverture en janvier, mais on ne peut pas encore les accepter. La loi nous impose au moins deux ans d’activité », insiste Tania.

Petite consolation pour les seuls Parisiens, les nouveaux rois du sandwich « cheap and best » cherchent un nouveau local dans Paris. Ouverture prochaine garantie. Pour les autres, il faudra encore patienter quelques mois.

Cliquer pour acheter, pour certains, c’est devenu une vraie drogue. Comment devient-on un e-acheteur compulsif ? En êtes-vous un ?

Le shopping en ligne. Voilà « le » phénomène qui prend de l’ampleur depuis quelques années. Selon la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance), ces ventes auraient progressé de 26 % en 2009. Offrant des tarifs des plus attractifs, une liberté d’horaires et un gain de temps considérable, les achats en ligne séduisent de plus en plus d’internautes français. Ceux-ci sont désormais un sur deux à lui succomber. On assiste aussi à une explosion du nombre d’e-commerçants. Pourtant, si les 24,4 millions de cyber-acheteurs effectuent en moyenne 11 achats à l’année, certains y deviennent vite accros, jusqu’au surendettement…

Sites d’enchères, sites discount, ventes privées… La toile regorge d’offres plus alléchantes les unes que les autres. Des jeans de créateurs à moitié prix, la pointe des produits de beauté à des prix dérisoires, ou encore des livres et CD introuvables… Il est difficile de résister (et cela est parfaitement humain !) à cette abondance. D’autant plus difficile que la société nous pousse de plus en plus à posséder et à surconsommer.

Le plaisir d’acheter sans les bousculades, les files d’attente interminables et les trajets jusqu’à la maison chargé de sacs a supplanté les joies de l’essayage et des après-midis en ville. En outre, la compétitivité des prix est devenue imbattable et palpable, surtout grâce à l’existence des comparateurs de prix. Cependant, le fait d’être propriétaire d’objets convoités en quelques clics peut aussi logiquement augmenter les risques d’addiction. C’est le cas d’Amandine, une accro du shopping internet. Étudiante salariée, elle gagne 860 euros par mois, et en dépense 600 en achats sur la toile.

« Une fois dans ma boîte aux lettres, l’objet n’a plus aucun intérêt. »

« Chaque matin, je reçois une dizaine d’invitations pour des ventes privées, des soldes pour différents sites, des nouvelles promotions… Je n’arrive pas à résister ! Surtout pour les ventes privées : on y trouve des jeans, des sacs à main ou même de la vaisselle de grandes marques ! » Dans le cas d’Amandine, l’achat est devenu compulsif, et ce n’est pas sans la mettre financièrement en danger : « Mon père a plusieurs fois comblé mes découverts, mais il était fou de rage, et je n’ai pas l’intention que cela se reproduise. »

Si elle n’admet pas être malade, elle se rend tout de même compte qu’elle est dans l’excès : « Je ne pense pas être psychologiquement dérangée : si j’ai vraiment envie d’arrêter, je m’arrête, mais j’aime trop me faire plaisir ! » Pourtant, dans le cas des achats compulsifs, c’est bien souvent le geste qui procure du plaisir : « C’est vrai qu’une fois dans ma boîte aux lettres, l’objet n’a plus aucun intérêt. »

Le jeu des enchères

Si on en parle moins dans les médias, l’engouement suscité par les sites d’enchères ne tarit pourtant pas. Au contraire, le spécialiste des enchères, e-Bay, affiche une augmentation de 11 % de son chiffre d’affaires au premier trimestre 2010. Mine d’or de trésors en tout genre, fournisseur de sensations fortes, e-Bay est l’ultime paradis de l’acheteur compulsif. Cyril, 36 ans, s’est laissé abuser plus d’une fois par les prix de départ et les comptes à rebours : « Les prix de départ, à 1 ou 10 euros suivant la valeur de l’objet, m’ont fait rêver plus d’une fois. Alors, la plupart du temps, je fais tout pour ne pas casser mon rêve même si le prix devient exorbitant. »

Les acheteurs compulsifs sont atteints d’une véritable pathologie : les achats ne correspondent plus à un besoin mais à un désir vif et irrationnel que les psychiatres appellent « fringale d’achat ». Ces « drogués du shopping » ne consultent plus leurs comptes en banque, ont recours à des crédits revolving pour effectuer petits et gros achats, ce qui amorce la spirale infernale vers le surendettement. Mais si ces dépenses ne correspondent pas à des besoins, à une passion ou à de la coquetterie, pourquoi ces achats compulsifs ? Selon certains psychiatres, la « fièvre acheteuse » constituerait une dépression masquée et aurait pour rôle de combler des carences affectives et narcissiques.

Cyril estime faire partie des consommateurs atteints de cette pathologie : « Tous ces sites sont trop dangereux pour des gens comme moi, on ne touche pas l’argent, ni les objets, on ne réalise pas que l’on se ruine. Il n’y a aucune prévention sur ces sites. » Pour venir en aide à ces personnes dépendantes, d’anciens acheteurs compulsifs ont créé l’association des « débiteurs anonymes ». Seule condition pour en devenir membre : la volonté de cesser de créer des dettes impossibles à rembourser.

Selon Cyril, si les promotions alléchantes et les crédits revolving attirent également le chaland dans les magasins classiques, le Net serait un facteur considérable de dépendance par sa facilité d’accès, mais aussi par l’inimitable abondance de tentations. Alors, le Net serait-il plus dangereux pour les consommateurs et les acheteurs compulsifs ?

Depuis Le 1ᵉʳ Janvier 2009, Les Banques Peuvent Commercialiser Le Livret A. Mais Pour L’épargnant, Détenir Un Placement Rémunéré À 1,75 % L’an, Est-Ce Vraiment Un Bon Investissement ?

Tous les coups sont permis depuis que la chasse gardée de la Banque Postale et de la Caisse d’épargne a volé en éclat. En période de crise et en manque de liquidité, l’ouverture du marché du Livret A est une bouffée d’oxygène pour les banques : ça représente un encours de 140 milliards d’euros avec pas moins de 46 millions de personnes possédant un Livret A.

Elles n’ont donc pas lésiné sur les moyens pour acquérir de nouvelles parts de marché : spots publicitaires, remboursement des frais de transferts, bonus sur la rémunération, dépôt initial offert…. Mais très rapidement, ce marché tant convoité a incité certaines agences bancaires à jouer avec la réglementation : débit de manière autoritaire, souscription du Livret A sans consentement et sans signature par téléphone, une pratique assimilée à de la vente forcée. « Ma banquière m’appelle tous les jours pour me proposer son livret A ! » assure Albert, quinquagénaire qui se pose la question de l’utilité d’un tel placement, devant tant d’acharnement.

Certes, la manne que représente le livret A est cruciale pour les établissements financiers, mais cette épargne est-elle réellement un bon placement pour les épargnants ?

Réponse sans appel des experts : oui ! Placement sûr, en liquide, intérêts exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux sont des atouts non-négligeables. Même si la rémunération reste faible et le dépôt plafonné à hauteur de 15 300 euros, de toute évidence le livret A est un placement idéal pour faire face à un coup dur ou un coup de cœur. D’autant que sur le marché du court terme les offres ne sont pas légion et pour la plupart fiscalisées : qu’il s’agisse des SICAV monétaires (1), de compte à terme (2), ou de livret bancaire (3).

D’après les gestionnaires, détenir un livret A dans son patrimoine financier est indispensable, mais en ayant à l’esprit que c’est un placement exclusivement de trésorerie. En revanche, si votre objectif est de préparer l’avenir de vos enfants, constituer votre retraite, organiser votre transmission de patrimoine, ou faire fructifier votre capital, le contrat d’assurance-vie permettra de mieux répondre à ces objectifs. Mais dans ces cas précis, le livret A est surtout un bon plan pour votre banquier !

Vous Avez Beaucoup D’amis À Gâter Mais Pas Le Portefeuille Qui Va Avec ? Voici Une Liste De Cadeaux Qui Vous Aidera À Remplir Le Chausson De Noël De Tout Le Monde.

Faites vos jeux

Offrir de l’argent en France n’est pas vraiment de bon goût. Aussi, les tickets à gratter sont une bonne alternative. Vous jouez et gagnez (ou pas) une somme d’argent qui permettra peut-être de compléter votre Noël. Libre à vous de personnaliser : les jeux de cartes (BlackJack, Vegas), de société (Morpion, Solitaire), sportifs (Goal), de réflexion (Sudoku), culturels (XIII), voire porcin (Dédé)…
De 1 à 2 €

Une nouvelle année avec Margaux Motin

Difficile de revenir sur la déception qui a accompagné la sortie du très attendu 2ᵉ tome des frasques de Margaux Motin, La Théorie de la contorsion (des histoires moins drôles, déjà sorties des mois plus tôt sur son blog). Mais bon, comme on l’aime beaucoup, on offrira volontiers son Agenda 2011, avec l’espoir qu’elle fera mieux l’année prochaine !

Ed. Marabout, 8 €.

Tea time !

Pour 7,70 €, cette « Eau de Fruits Cerise » sans théine vous délectera de son mélange subtil de morceaux d’hibiscus, de pomme, de zeste d’orange et d’écorces de cynorhodon aromatisé à la cerise à base de morceaux et d’écorces de fruits. Et puis c’est plein de vitamine C pour passer l’hiver avec bonne humeur.

Prendre soin de soi

Tout mini, tout mimi, ce set à 7 € composé d’un gel douche, d’un lait corporel (Moringa, 60 ml) et d’un « Nénuphar de Bain » est le cadeau à suggérer subtilement à votre compagnon en faisant les boutiques. Il ne se ruinera pas et pourra en profiter, tant qu’à faire, pour prendre soin de lui également : le Stick Déodorant Racine, de Maca, par exemple, à 9 €.

The Body Shop

La boisson des druides

Assez du Champagne, trop “bling-bling” ? Avez-vous pensé à l’hydromel : boisson à base de miel, doux ou brut, il fait son effet sur les tables de fêtes et même un peu après…

Bouteille d’hydromel, Boutique du Périgord, 10 €

Bon App’

On n’imagine pas un smartphone sans ses applications, notamment ses jeux vidéo. Bien pratique dans le métro pour faire passer le temps ! Les fans de SF et de Tolkien apprécieront le Seigneur des Anneaux : Middle-Earth Defense, visuellement très réussi et qui offre une grande longévité de jeu (5,99 €). Sinon, les intemporels jeux de casse-brique (Radiant, 0,79 €), ou Pacman (Pac-Attack 0,79 €) raviront petits et grands.

Sur iTunes.

High tech, low price

Le geek est difficile à satisfaire : ses centres d’intérêt sont restreints et il s’est déjà acheté toutes les dernières nouveautés numériques. Pas si sûr !

L’aspirateur d’ordinateur USB (9 €) est bien pratique pour ce technivore qui mange sur son ordinateur. Et si le cafard Hexbug(9,9 €) pourrait être son animal domestique, il lui rappellera également qu’il est temps de nettoyer son bureau.

Ben Soul Noël

Impossible d’échapper à la déferlante soul du moment (Y en a-t-il jamais eu un en France ?), Ben est de toutes les radios, télés, festivals. En attendant une nouvelle tournée dans toute la France, vous pourrez offrir à vos proches, son premier album éponyme, Ben l’Oncle Soul, en téléchargement pour 9,99 €. Et si vous vous demandez à quoi ressemble du Aqua, Spice Girls ou Katy Perry à la sauce Ben, testez : Soul Wash, 4,99 €.

Pottermaniaque

Cet hiver sera marqué par la fin au cinéma de la saga Harry Potter, avec la sortie des Reliques de la mort. Pour vos amis qui auraient raté l’épisode précédent, le DVD du Prince de sang-mêlé est à 9, 99 €. Et pour ceux qui vivraient dans une caverne et qui n’ont pas le droit de ne pas connaître, vous pourrez leur offrir une séance de rattrapage avec l’intégrale en DVD, pour 29,99 €, moins de 5 € par film !

No-ël, Joyeux No-ël !!!!!!

Parce qu’il peut être long d’attendre jusqu’à minuit, le 24 décembre, fredonner un peu de Compagnie créole aide à détendre l’atmosphère. Dans ce sympathique jeu de société musical, les joueurs doivent trouver une chanson à partir d’un mot inscrit sur une carte. Ça change des chants de Noël traditionnels, non ?

Shabadabada, 9,90 €

Bonnes emplettes et joyeuses fêtes !

Vous En Avez Marre De Marc Lévy, Anna Gavalda Et Leurs Best Sellers Lus Et Relus ? Nous Avons Arpenté Pour Vous Les Coins Les Plus Sombres Des Centres Culturels, Et Avons Établi Notre Top 10 Des Livres Qui Vous Donneront Des Idées De Conversations Pendant Les Fêtes De Noël. Par Alice Buckler.

Les Français lisent peu. D’après une étude de l’INSEE relayée par Challenges, l’an dernier, vous avez dépensé moins de 0,5 % de votre budget mensuel en livres. Voici peut-être de quoi vous réconcilier avec votre libraire…

La niaque : l’incroyable réussite d’un fils de banlieue, Rodolphe Pedro, Ed. Plon, avr. 2010, 17,90 €.

Comme beaucoup d’entre vous, j’ai découvert Rodolphe Pedro lors d’un reportage télé (Complément d’enquête, sur France 2) consacré à « L’autre visage de la France ». A la tête d’une société de gestion de patrimoine, il brasse plus de 1 milliard d’euros. Ce faux sosie de Christian Audigier, la culture générale en plus, a pour credo une notion simple : le travail. Son slogan ? « On croit que la finance, comme le golf, est réservée à certaines personnes. Ce n’est pas vrai, il faut démocratiser ce métier ». À découvrir absolument !

Le président est mort, Pierre Maraval, Ed. Hugo et Cie, juillet 2010, 19,90 €.

Les coulisses de l’Elysée vous passionnent ? La vie politique française vous intrigue ? Vous avez suivi el dernier remaniement comme une télé-réalité ? Un docu-fiction, où l’on découvre un Nicolas Sarkozy qui succombe à un arrêt cardiaque, une Carla qui s’efface, un monde politique qui s’écroule, et un pouvoir qui se déchaîne… Selon vos opinions politiques, ce livre va vous révolter ou vous palpiter.

100 bonnes résolutions pour la nouvelle année, Monsieur B, Ed. Hugo et Cie, nov. 2009, 9,95 €.

Si vous cherchez des idées-cadeaux pour Noël, c’est tout trouvé : ces 100 résolutions sont détachables, repositionnables, pour avoir sous le nez toutes les belles résolutions qu’on ne tiendra jamais ! Très rigolo pour savoir quoi répondre à la sempiternelle question « Et toi, c’est quoi, tes bonnes résolutions ? »

Osez l’amour des rondes, Marlène Schiappa, Ed. La Musardine, nov.2010, 8 €.

Marlène Schiappa d’Ecotidien vous propose d’oublier votre bonne résolution de l’année 2011 (perdre 3 kilos) et de vous servir une autre part de bûche : Osez l’amour des rondes. C’est bien connu, les hommes préfèrent les rondes ! Ce guide, une compilation de conseils, trucs et astuces pour décomplexer les femmes, donne aussi des infos insolites comme le top des chansons à la gloire des rondes ou les mensurations de la Venus de Milo. Ou comment en finir avec les régimes-d’après-les-fêtes ! Osez l’amour des rondes

Complètement malades, Michel Cymes, ed. Guide, oct. 2010, 35 €.

Ce patronyme ne vous dit peut-être rien, mais si on vous dit « Magazine de la santé », « sosie de Dr House », « humour piquant le dessous de ceinture », vous reconnaitrez certainement Michel Cymes, le Georges Clooney période Urgences du PAF. Cet ouvrage retrace les pathologies cachées de plusieurs célébrités à travers les siècles, en se concentrant sur les progrès de la médecine. De la lecture people intelligente, en quelque sorte. Parfait pour répondre à votre grand-tante hypocondriaque.

La revanche d’un solitaire. La véritable histoire du fondateur de Facebook, Ben Mezrich, ed. Max Milo, janv. 2010, 19,90 €.

Facebook revendiquait en juillet 2010 500 millions de membres actifs à travers le monde… Vous en connaissez donc forcément, si vous n’êtes pas vous-même un fervent utilisateur ! A défaut de pouvoir poker Mark Zuckerberg, ou de taguer son mur, découvrez dans ce livre sa biographie, ou comment un étudiant de Harvard a créé un des sites les plus visités au monde. À lire après avoir vu « The social network » au cinéma et pour comprendre quand vos neveux de la “génération Y” parlent.

L’atelier des bonbons bio, Linda Louis, Ed. La plage, juin 2010, 9,90 €.

Vous avez toujours dans votre sac des oursons bien colorés et gélatineux, mais vous n’achetez que des légumes bios ? Avec L’atelier des bonbons bio, vous ne choisirez plus entre environnement et gourmandise ! De quoi occuper les enfants pendant les vacances.

60 Pages et Objets scrappés pour Noël et Nouvel An, Cynthia Dumont, ed. Eurofina, oct. 2007, 13 €.

Si vous ne vivez pas cloitré chez vous, vous n’avez pas pu échapper à la vague scrapbooking, loisir créatif consistant à introduire des photographies dans un décor. Cet ouvrage vous permettra de customiser vos photos, cartes de vœux ou cadeaux de Noël, afin de lier l’utile à l’agréable !

La vie et les opinions de Maf le chien et de son amie Marilyn Monroe, Andrew O’Hagan, aout 2010, 21 €.

Vous avez certainement entendu parler du livre retraçant les écrits de Marilyn Monroe, mais Andrew O’Hagan nous offre une vision bien moins conventionnelle, en faisant parler… son chien. Complètement poilant ! Sujet de conversation original garanti après la dinde aux marron.

Sœurs et frères, Claude Ponti, Ed. Ecole des loisirs, nov. 2010, 21,50 €.

Cet album de jeunesse retrace les traits de caractère des frères et sœurs, ces êtres si semblables et si différents à la fois. À mettre entre les mains, petites et grandes, de tous les frères et sœurs que vous connaissez… et que vous allez peut-être retrouver pour les fêtes de fin d’année !

A vos marques, prêts… lisez !

Ecotidien refait le point sur une façon très tendance de partir en vacances à moindre frais. C’est par où la plage ?


L’idée de permuter sa maison est née en Amérique dans les années 1950. Ce sont des professeurs d’université qui, les premiers, mettent en place ce système d’échange d’habitations, le temps des vacances d’été. Très vite, le marché s’élargit et des agences se créent un peu partout dans le monde. Aujourd’hui, il existerait plus d’un demi-million d’offres disponibles. Comment s’y prendre ? Est-ce vraiment un bon plan pour son budget ? Est-ce source d’angoisse ?

Il existe deux systèmes pour consulter les offres et demandes de logements. Une parution sur catalogue et une autre sur Internet, où sont présentées en détails les maisons à échanger. Un principe très simple. Il suffit de déposer une photo de sa propriété avec un descriptif (nombre de chambres, piscine ou non, étage…) puis de préciser son souhait de destination. Dès parution de l’annonce, et après une attente plus ou moins longue (cela dépend généralement du lieu de l’habitation), les réponses de personnes intéressées apparaissent dans votre boîte mail. Notons que pour la plupart des agences, l’inscription au site est payante, de 60 euros à 200 euros, selon la formule choisie. Le catalogue coûte environ 45 euros et est envoyé au domicile. Des associations telles que proposent de déposer son annonce gratuitement. Autre solution, les sites de petites annonces gratuites, que les particuliers n’hésitent plus à utiliser.

Troquer sa maison pour les vacances offre de nombreux avantages et la formule fait de plus en plus d’adeptes en France. La première raison de ce succès est d’ordre financier. Une économie sur la location immobilière représente jusqu’à 60 % du budget des vacances. Et pourquoi pas, grâce à ce gain d’argent, prolonger un peu son séjour ? C’est aussi l’occasion de découvrir un nouveau pays ou une nouvelle région tout en bénéficiant d’un confort équivalent à celui de son domicile. Une nouvelle façon de s’imprégner rapidement du mode de vie du pays que l’on visite.

Alors pourquoi beaucoup de Français hésitent-ils encore ? C’est avant tout par peur de laisser un étranger entrer dans son intimité. Il y a également la crainte de se faire dérober des biens personnels, ou encore qu’il y ait des dégradations. Pour Sandra, qui a déjà échangé cinq fois sa maison, « les personnes n’ont rien à voir avec des gens qui louent et qui se disent : “Je paie donc je fais ce que je veux” ». Cette crainte outrepassée, il est rassurant de savoir qu’une présence à son domicile fera certainement fuir les voleurs potentiels. Un argument non négligeable compte tenu des 370 000 cambriolages annuels comptabilisés en France.

Il est tout de même recommandé de signer un contrat entre les deux parties et de suivre régulièrement l’avancée du projet de chacun. Il serait dommage de recevoir un mail d’annulation alors que vous venez de boucler votre ceinture dans l’avion. Êtes-vous prêt pour l’aventure ?

Au sein d’un restaurant, il est primordial de faire un inventaire restaurant. Cela est dû à ses avantages. Mais lesquels ? Dans les paragraphes suivants, on vous présente les différents avantages à gagner avec un inventaire restaurant. Il en est ainsi de la connaissance de la valeur des stocks, de la commande des marchandises et de la vérification de la rentabilité.

Un inventaire restaurant pour connaitre la valeur des stocks

Dans un premier temps, la réalisation d’un inventaire restaurant est importante si vous voulez connaitre la valeur de vos stocks au sein du restaurant. C’est grâce à la connaissance des stocks que vous allez pouvoir établir vos comptes annuels. Dans l’inventaire, vous allez non seulement retrouver les marchandises que vous avez achetées. Vous allez aussi retrouver les marchandises achetées, mais qui n’ont pas encore été revendues ainsi que les matières premières qui n’ont pas encore été utilisées. Ces derniers vont être valorisés au mieux. En sachant tous ces points, vous n’allez pas ainsi impacter le résultat de votre activité. Lors de l’inventaire du restaurant, vous allez voir si la valeur du stock est juste. Si elle est juste, elle ne sera pas contestée par l’administration fiscale. Avec votre inventaire de restaurant, vous allez pouvoir justifier la méthode de valorisation que vous avez retenue et le détail de votre calcul à l’administration fiscale.

Un inventaire restaurant pour commander les marchandises

La réalisation d’un inventaire restaurant est également intéressante dans un second temps parce que l’inventaire vous permet de commander les marchandises dont vous aurez besoin au sein de votre restaurant. Déjà, l’inventaire va vous permettre de connaitre ce qu’il reste au sein de votre restaurant. Suite à cela, vous saurez alors que faut-il encore acheter pour combler vos besoins dans le restaurant. Avec un inventaire restaurant, vous allez avoir la liste des marchandises et des matières premières à utiliser dans le restaurant. Un représentant du restaurant va, après avoir fait la liste, passer les commandes des marchandises et des matières premières nécessaires. Ainsi, vous n’allez manquer de rien dans votre restaurant, surtout au moment de vos services. Ce même représentant va réceptionner les marchandises et les matières premières. Il va les vérifier avant de les distribuer auprès des services du restaurant. Le processus de vérification permet de voir si les produits sont de qualités, sécuritaires et suivant les normes.

Un inventaire restaurant pour vérifier la rentabilité

Pour vérifier la rentabilité de votre restaurant, l’inventaire de restaurant va jouer un énorme rôle dans votre restaurant. Mais comment c’est possible ? L’inventaire vous permet déjà de vérifier si la quantité de marchandises et de matières premières ne manquent pas. Vous allez voir alors s’il y a eu perte ou vol, ou si les comptes sont justes. Cela vous permet également de voir si vous n’avez pas effectué des erreurs de gestion. Dans le cas où vous avez fait des erreurs, c’est sûr que vous aurez quelques pertes à combler. L’inventaire va vous aider à rentabiliser votre marché et éviter les pertes. Les résultats inscrits dans l’inventaire vous permettront d’apporter les modifications positives nécessaires au sein du restaurant pour les rentabiliser. Vous allez confronter votre prix de revient avec cet inventaire restaurant.

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