Un pressing écologique, c’est possible ?

Savez-vous que votre costume tout « propre », sorti tout droit du pressing, contient une importante concentration de substances nocives, voire cancérigènes ?

L’Union des Auto-Entrepreneurs est une association qui délivre des informations gratuitement sur ce nouveau statut dans le but de casser l’isolement de nombre d’auto-entrepreneurs. Elle organise aussi chaque année des forums dans toute la France où des pros répondent à toutes nos interrogations. Monique Sentey, responsable de ces rencontres, nous éclaire sur les pièges à éviter et sur la marche à suivre quand on a décidé de se mettre à son compte.

Bien définir son projet

Avant de créer son statut, il faut avoir bien réfléchi à quelle prestation on veut fournir, ce qu’on veut vendre et à qui. Car l’auto-entreprenariat a été imaginé pour des projets qui ne nécessitent pas un lourd investissement. Certaines activités (avec grosses sommes d’argent en jeu ou salariés) ne rentrent ainsi pas dans le cadre.

S’inscrire sur le site officiel

Avant de créer son statut, on s’assure qu’on est bien sur le portail officiel. Certains sites proposent ainsi une inscription payante. Or toutes les formalités sont gratuites. Faites donc très attention.

Bien décrire sa future activité

Si on ne veut pas se voir refuser l’inscription, il faut être précis dans sa déclaration d’activité. Pour qu’on nous attribue un code APE, il faut en effet que l’administration sache ce que l’on va faire.

Filtrer son courrier

Une fois devenu auto-entrepreneur, on va recevoir de nombreux courriers soi-disant officiels. Certains demandent par exemple de payer pour déclarer son entreprise. Là encore, on fait très attention. N’envoyez pas de chèque même si la lettre vous indique que c’est impératif. La seule chose à payer lorsqu’on est auto-entrepreneur, ce sont les cotisations sociales après avoir déclaré son chiffre d’affaire.

Ne pas déclarer ce qui n’a pas encore été payé

Quand on déclare son chiffre d’affaire, on ne déclare que ce qui a été encaissé.

Veiller à ne pas dépasser le chiffre d’affaire autorisé

Attention, ce chiffre d’affaire autorisé à l’année est proratisé. Si on s’inscrit en juillet, on n’aura le droit qu’à la moitié du plafond autorisé et si on s’inscrit en décembre à 1/12è.

Bien rédiger sa facture

La facture doit obligatoirement mentionner le numéro de Siret, le numéro de facture, l’adresse et l’article qui fait référence au fait que l’auto-entrepreneur n’est pas assujetti à la TVA. Pour être sûr de ne pas se tromper, on prend exemple sur les facturiers disponibles sur les sites officiels.

Se lancer dans l’année

Avoir au moins fait une facture au bout d’un an sinon on sera rayé du statut. Si on ne l’a pas fait, on peut tenir au courant l’administration pour éviter la radiation.

Choisir la déclaration trimestrielle

Déclarez votre chiffre d’affaire tous les trois mois, c’est plus simple. On remplit le papier envoyé par l’administration puis on le renvoie avec un chèque. On peut également déclarer en ligne. Attention, si vous exercez deux types d’activités (commerce et prestation de service), c’est un peu plus complexe puisqu’il y a deux taux applicables différents. Mieux vaut alors tenir un livre de comptes.

Se faire conseiller par un pro

Si notre chiffre d’affaire augmente et que l’on se questionne sur un changement de statut, on va voir un pro avant d’exploser le plafond de revenu autorisé. Il vaut mieux être accompagné d’un expert-comptable si on veut transformer son activité pour savoir si elle est vraiment pérenne.

Alors prêt à vous lancer et à créer votre petite entreprise ?

Virginie Gonçalves

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