La carte bancaire : une assurance tous risques

Un Français sur deux détient une carte à puce. Ce moyen de paiement représente 66 % des transactions. Parmi ses nombreux atouts, la carte bancaire propose des services d’assistance et d’assurance souvent méconnus.

Toutes les six à dix semaines, les parents se posent la même question : que faire de nos bambins, et surtout combien ça va coûter ? A moins d’être soi-même enseignant, de travailler à domicile, ou d’avoir de la famille très disponible, il faut se rendre à l’évidence et inscrire son enfant au centre de loisirs…

On les appelle indifféremment centre de loisirs, garderie, point enfants ou encore centre aéré. Gérés le plus souvent par une collectivité locale ou une association, ils se situent dans les locaux de l’école. Agréés par la DDJS (Direction départementale jeunesse et sports), ils répondent à de nombreux critères de qualité : encadrement assuré par un directeur, moniteurs titulaires de brevets ou de diplômes d’Etat, locaux adaptés et conformes aux normes d’hygiène et de sécurité.

Concernant les tarifs, ils varient selon plusieurs critères (le lieu et vos revenus) et sont en général modiques. Le calcul se fait en général selon votre quotient familial (calculé par la CAF), la durée de la prestation, le nombre d’enfants. La plupart du temps, il y a un forfait à l’année. A Paris, dans les centres gérés par la mairie de Paris, les prix pour une journée varient de 0.52 € par jour pour le ” tarif 1 ” à 9.86 € maximum pour le ” tarif 8 “. Attention, ce calcul est valable pour les centres agréés par la mairie, les centres indépendants seront plus onéreux (bien que restant abordables pour la plupart des foyers).

« L’angoisse de la rentrée est à peine passée, qu’il faut déjà s’organiser pour les vacances de la Toussaint !, s’insurge Sylviane, conseillère clientèle en région Centre et mère de famille. Malgré tout, je préfère garder mes congés payés pour les vacances de Noël. Théo ira au centre aéré pendant les 10 jours de vacances, il adore ! » Les activités organisées à l’extérieur ont souvent la côte.

Dans les Hauts-de-Seine, la maman d’une petite Lou, en école maternelle, est un peu plus sceptique sur la garderie de sa ville : « Le centre a inscrit beaucoup plus d’enfants que prévu visiblement, ils ont l’air débordés ! Certaines animatrices ne sont pas pédagogues pour un sou. Quand je vais chercher ma fille, elle a un regard triste et est souvent punie injustement – une fois elle est même tombée sur le visage sans que personne ne sache comment. Ça coûte un forfait de 300 euros par an, c’est bon marché mais c’est trop cher payé pour qu’on traite ma fille moins bien qu’un colis. Je l’ai retirée pour le mercredi et le soir. Pour les vacances de la Toussaint je pense donc prendre une semaine sans solde ou demander à mon patron de faire du télétravail. Si ce n’est pas possible je paierai une amie au chômage pour qu’elle la garde ou je solliciterai ma famille. »

Les petits arrangements entre parents ont aussi la cote. Stéphanie, 35 ans et mère de deux petites filles, a trouvé son organisation : « Mes filles vont au centre aéré toute l’année le matin dès 7h jusqu’à 18h30, ainsi que le mercredi. Je n’avais pas le cœur à les laisser durant les vacances scolaires: c’est long, bruyant, pénible et fatigant pour elles. Avec quelques mamans de la classe, on s’est organisées: chacune a posé un jour de congé, et on se relaie. » Une bonne solution, qui permet aux enfants de se voir dans un lieu convivial, de respecter leur rythme, sans se pénaliser au niveau professionnel ou financier. Encore faut-il avoir des parents disponibles et motivés…

Catherine a été professeur des écoles pendant presque 30 ans, mère de quatre enfants, elle nous livre son avis sur la garderie : « La plupart du temps, les enfants apprécient ce moment un peu à part, à l’école hors du temps scolaire, ils se sentent privilégiés. Des activités variés sont organisées : sorties, visites, expositions,…   Mes enfants n’y allaient jamais en semaine, il m’arrivait donc de les inscrire pour quelques mercredis ou quelques jours de vacances. Ils étaient contents de retrouver leurs camarades d’école ! » A petite dose, donc, ce serait positif.

En effet, l’important est de respecter le rythme de l’enfant : il a besoin de passer du temps en collectivité, de faire des activités physiques et culturelles, mais il a besoin aussi de moment « off », où il est chez lui et ne fait rien de spécial, comme nous tous. « L’idéal est de mettre son enfant sur des petites journées, nous explique Laetitia, jeune maman et  puéricultrice en halte garderie. Par exemple, s’il fait l’ouverture, essayer de venir le chercher un peu plus tôt le soir. »

Observez son comportement : s’il vous parait fatigué, ronchon ou agacé, il vaut mieux le garder ou le faire garder chez vous. A partir de 5-6 ans, votre enfant sait manifester ses désirs et se situer dans le temps : vous pouvez organiser ensemble son planning de vacances (lundi, mercredi, vendredi au centre de loisirs, mardi avec un parent, jeudi avec une baby-sitter ou un grand parent par exemple). Un petit calendrier affiché dans sa chambre lui permettra de visualiser sa semaine, et de le compléter le soir en dessinant les temps forts de sa journée !

Alice Buckler

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